Legal Hitory Review vol.47 (1997) | ||
---|---|---|
Summaries of Articles | ||
Le chemin du Kojiki
--- Prolégomènes à une recherche sur l'Etat antique japonais ---
par Takeshi MIZUBAYASHI
Le présent article a pour but de montrer que l'étude de la fable racontée dans le Kojiki (Le Dit des choses anciennes) constitue une tâche indispensable à la véritable compréhension de l'Etat antique japonais (Ritsuryôsei-kokka). L'ensemble, précédéd'une introduction et suivi d'une conclusion, est composé de quatre parties. Après avoir indiqué dans l'introduction l'objectif de cette etude, nous avons procédé, dans la première partie «L'Etat antique selon Ishimoda Shô», á un examen critique des travaux de ce grand historien qui ont profondément marqué l'image et la compréhension actuelles de l'Etat antique japonais pour signaler qu'il manque tout de même, dans ses élaborations, une pièce essentielle concernant l'aspect idéologique de l'Etat antique en gestation entre la fin du 7e siècle et le début du 8e siècle. A travers l'analyse du discours prononcéen 697 par l'empereur Monmu a l'occasion de son intronisation (deuxième partie «La justification de la royauté selon la fable du Kojiki»), à travers aussi celle de la grande fête Kinen pour la prospérité et la fertilité(troième partie «La communauté cérémoniale») et, enfin, à travers la considération des divers titres accordés au roi (quatrième partie «La communauté cérémoniale et le lien roi-sujet»), nous avons mis en lumière le fait que l'arrière-fond de tout cela n'est en fait rien d'autre que l'histoire mythique relatée dans le Kojiki. En somme, nous avons voulu souligner qu'il faut nécessairement se tourner vers cette œuvre fondatrice, si l'on veut saisir l'Etat antique sous tous ses aspects. Enfin, pour terminer, un regard critique dirigé vers l'histoire des recherches sur cette période de l'histoire du Japon nous a permis de conclure a l'absence de réflexions approfondies sur la fable du Kojiki dans le champ des sciences historiques. Nous avons voulu ainsi attirer l'attention sur la nécessité de reprendre tout le dossier afin de construire une autre image de l'Etat antique japonais.
The Historical Significance of the “Wayo” Concept: An Aspect of the Law in “Hossoushiyoushou”
by Takao NAGAMATA
“Wayo” emerged as a legal concept in Japanese society in the 12th century, where existed a system of grants and donations by means of estates and posts. “Wayo” referred to binding contracts for the transfer of property. This “Wayo” concept curtailed the use of actions called “Ranso”. Although the concept had a legal basis in the Meireiritsu Art. 32, in practice it was created by the reasoning of judicial officials and later it was received in the law of the Kamakura Shogunate in the form of the legal principle of “Wayomotsufukaikan” (once the property was transferred, the contract could not be cancelled) and it survived through the Medieval Ages. Without understanding this legal term, we can not get a complete picture of Japanese medieval society.